Vendredi, c'est Sushi !

A midi, un collègue qui pilote un important projet dans lequel nous sommes parties prenantes nous "convie" au restaurant japonais. (Quand je dis "convie", je vous rassure, il nous convie aussi à apporter notre carte bleue pour la note finale !)

Sympa cette initiative.

Histoire de nous rassembler, nous qui travaillons dans des entités différentes sur des sujets différents, mais qui rejoignent un même but, la certification.

Mon chef était invité.
Au début du repas, il annonce la couleur : les conversations tournant toutes autour du même sujet, il impose "On ne parle pas boulot" !

Bien parlé, ça c'est un bon chef !

Seulement, on n'a pas parlé boulot, mais on a parlé Nouvelle-Zélande (une collègue y a vécu pendant un an), Corée du Sud (le chef de projet en question y a aussi fait un long séjour), Indonésie (mon chef y part cet été),
et... pour finir...
Ouest américain (ma voisine de bureau y va en août).

Et moi, je veux y aller mais Balotin ne veut pas !!!

Mon chef, ma collègue et le chef de projet n'ont cessé de parler du circuit qu'elle allait faire... De San Francisco, Las Vegas, Los Angeles...

Et moi, je ne disais rien.

Au bout d'un moment, mon chef, qui croyait me faire plaisir, en a rajouté une couche :

"Tu sais, c'est bien aussi, la Creuse !"

D'abord, c'est pas en Creuse qu'on part en général, c'est en Corrèze, et pis d'abord kes t'en sais que j'y retourne cet été ? Bon, oui, j'y vais... Mais je vais aussi au Lac de Côme. C'est moins exotique que le Lac Powel, mais peut-être que j'y verrai George, na !

Premiers baisers...

Je viens de lire le billet de Caroline sur son blog Pensées de ronde, où elle raconte comment son fils de 8 ans a vécu un premier émoi amoureux...

et ça m'a rappelé ma petite dernière lorsqu'elle était en grande section de maternelle... Précoce, Balotine-Choup !

Un soir de cette époque merveilleuse où cette coquine faisait ce qu'elle voulait de sa maîtresse ("Je la gronde, elle me fait un beau sourire... qu'elle est mignonne !"), je lui demande :

-"tu as passé une bonne journée à l'école" ?

Je revois son visage s'illuminer :

- "Oh oui, Maman ! Aujourd'hui, j'ai fait l'amour avec x !"

(Je préfère mettre "x" car ce petit garçon, qui a grandi, est toujours un grand ami de Choup...)

Je note donc que ma fille de 5-6 ans a fait "l'amour" avec un garçon et a l'air très heureuse...

Le lendemain, à la sortie de l'école, je redemande à Choup :

- "Tu as fait l'amour avec x aujourd'hui ?

Et là, la petite fait la moue et me donne une réponse qui me laisse songeuse, encore aujourd'hui :

- "Non, aujourd'hui, on s'est juste embrassés sur la bouche !"

Encore une devinette...

Devinez ce que Balotin a osé m'offrir pour la fête des mères...

Allez, je vous donne la réponse :








Comment pourrais-je me venger pour la fête des pères ?

Bonne fête les Mamans !

Ce n'est pas facile tous les jours d'être une Maman.

Quelque soit l'âge de nos enfants on se pose toujours plein de questions, on doit faire des choix, prendre des décisions, ménager la chèvre et le chou.

On est heureuse de voir nos enfants prendre le large, voler de leurs propres ailes, et on regrette le temps où ils avaient besoin qu'on leur tienne la main.

On est toujours sur le fil du rasoir, à trancher entre leur faire plaisir encore et encore, et agir dans leur propre intérêt, quitte à recevoir des foudres.

Ce n'est pas tous les jours facile d'être Maman. Ceux qui n'ont pas d'enfants ne peuvent pas savoir. Ne peuvent pas comprendre pourquoi tout tourne autour d'eux. Pourquoi on est parfois sur le qui-vive ou mortes d'inquiétude. Pourquoi on court après le temps à vouloir à tout prix les épanouir.

Ce n'est pas tous les jours facile d'être Maman. Mais c'est un immense bonheur que je souhaite à toutes les femmes qui rêvent de le devenir.

Tu l'as acheté où ?

C'est bien connu, quand vous faites un régime, vous avez envie de changer de vêtements, de mettre des choses qui vous avantagent... Pour que vos collègues vous fassent de gentilles réflexions, qui vont vous encourager à poursuivre dans cette voie...

Ce matin, donc, j'enfile un joli petit ensemble que je m'étais acheté la semaine dernière...
Je ne vous dis pas où...

Toute fière, je me montre à Balotin : "Comment tu me trouves ?"
Pour toute réponse, j'ai droit à un : "Tu l'as acheté où ?"

N'ayant droit à aucune autre réflexion, je me dis que je vais voir mes filles, qui, elles, sauront apprécier ma nouvelle tenue à sa juste valeur.
Balotine-Lulu : "Tu l'a eue où ?" (Tu ne serais pas la fille de ton père, toi ?)
Quant à Balotine-Choup, pas mieux : "Tu l'as achetée quand ?"

Heureusement, Balotin-Nicou, mon éternel fan m'a dit :

"Princesse, Maman !"

Recette minceur

Hier, nous avions du (beau) monde à la maison.

Par solidarité, ils ont partagé les petits plats de mon régime.
Certains étaient plus réussis que d'autres, mais le plat principal a ma foi été très apprécié. Alors je vous le conseille, (d'autant plus que c'est très facile)




Emincé de poulet au gingembre


Ingrédients : Pour 4 personnes

- 4 blancs de poulet de 125 g,
- 1 morceau de racine de gingembre frais de 10 cm,
- 100 g de champignons de Paris
- 10 g de maïzena,
- 1 cuillère à soupe de cognac,
- 1 cuillère à café de sauce soja,
- quelques feuilles de coriandre pour la décoration,
- 100 à 300 ml d'eau,
- sel et poivre.

Préparation :

Otez la peau des blancs de poulet et coupez-les en bâtonnets de la grosseur d'un doigt. Salez et poivrez.
Epluchez la racine de gingembre et coupez-la en fines lamelles.
Epluchez et lavez les champignons.Délayez la maïzena dans 3 cuillères à soupe d'eau.
Dans une poêle anti-adhésive, essuyez une goutte d'huile avec du papier absorbant, puis faites revenir les champignons. Réservez.
Puis faites revenir le lamelles de gingembre sans les laisser dorer.
Ajoutez les morceaux de poulet et faites-les revenir pendant 3 min environ, ajoutez pour finir les champignons et 100 à 300 ml d'eau.
Laissez cuire le tout encore 5 min à couvert jusqu'à ce que la viande soit cuite. Ajoutez alors la maïzena, le cognac, la sauce de soja, puis portez à ébullition douce en mélangeant constamment jusqu'à ce que la sauce épaississe.

Servez dans un plat chaud avec quelques feuilles de coriandre.

NB : en accompagnement, j'avais choisi du riz basmati et de la ratatouille. Pas mal... (en toute modestie, bien sûr !)...

Vacances en Italie

Bravo Kristellou, nous partirons bien au bord du Lac de Côme en Italie cet été.

Indice n°1 : c'est le drapeau de la Lombardie, région d'Italie où se trouve ce lac

Indice °2 : le beau George Clooney possède une villa sur les bords du lac

Indice n°3 : le lac de Côme a la forme d'un Y à l'envers

Indice n°4 : le lac Majeur se trouve non loin de là, à l'Ouest

Indice n°4

Ce n'est pas celui-là mais pas loin :


Comme d'hab, pour ne pas avoir 2 sons de cloches en stéréo, arrêtez Deezer sur la gauche

Passe le temps

Ce matin, j'ai accompagné mon bébé au collège...

Oui, Balotine-Choup, ma petite dernière, va passer de l'autre côté, du côté des grands à la rentrée prochaine. Sa classe de CM2 était donc invitée à visiter les locaux, le personnel, les élèves...

ça la travaille, car en ce moment, elle est souvent explosive... à la maison.

Et moi, ce matin, ça m'a fait quelque chose de la déposer au collège.

Surtout quand ensuite je suis allée au marché, et que je suis passée devant la crèche où, il n'y a pas si longtemps, je la laissais avant d'aller travailler.

Ce matin le rideau de fer de cette halte-garderie était baissé, et des chevaux à bascule erraient dehors, sous la pluie, rivés à leurs ressorts... Tout un symbole

L'heure, c'est l'heure !

Balotin-nicou nous fera toujours rire.
Je ne sais pas si c'est à cause de son grain de sable, mais en tout cas il n'y a jamais de grain de sable dans les rouages de l'horloge car pour lui, l'heure, c'est l'heure, le jour c'est le jour...

Lundi de Pentecôte

Pour comprendre ce qui va suivre, il faut savoir que tous les dimanches soir, je ne fais pas la cuisine. Chacun se débrouille et se prépare un petit déjeuner devant la télé. Les enfants sortent bols, céréales, petits pains... Bref, de quoi se nourrir sans l'aide de leur Maman qui fait grève un soir par semaine.

Lundi dernier, nous n'avons pas travaillé pour cause de Pentecôte. Nous avons passé l'après-midi chez Moushette. Et comme nous avions bien goûté et tard, pas de dîner ce soir.
Mais Nicou a faim, alors je le laisse s'installer sur la table du salon pour petit-déjeuner.
Lulu : "Je me crois dimanche, ce soir..."
Entendant la réflexion de sa soeur, Nicou ne fait ni une ni deux : "Mais oui, on est lundi !", et il remballe tout sans y avoir touché, range tout dans la cuisine, et part se coucher.

L'heure du Taxi

Ce matin, Leyla le taxi a prévenu. Elle passera un peu plus tard pour prendre Nicou et l'emmener à l'école. Elle passera à 8h au lieu des 7h45 habituelles.
8h moins 10, Nicou est prêt.
On regarde à la caméra de l'interphone, la voiture de Leyla est arrivée et l'attend.
Alors je lui : "Vas-y !"
Nicou "Noooon ! (Elle a dit) 8 heures !"
Je le pousse vers la sortie : "Leyla est là, elle t'attend, vas-y !"
Il part tout, tout doucement.
A 8 heures, c'est Lulu qui part pour prendre son car.
Elle trouve son frère caché derrière notre voiture... Il attendait qu'il soit 8 heures !

Indice n°3

Y

à l'envers !

Indice n°2

Allez, c'est facile !

Devinette...

Où allons nous terminer nos vacances cet été ?

Indice n°1 :

René Maltête, l'oeil qui rit

Aujourd'hui, j'ai reçu un diaporama très poétique.
Des photos en noir et blanc, d'un autre temps, un peu comme si elles étaient prises par Robert Doisneau.
Mais chaque photo a quelque chose de cocasse.
C'est René Maltête qui les a prises durant sa vie (1930 - 2000).
Je vous invite à aller sur le site créé par son fils : http://rene.maltete.com/main.php
ça vaut le coup d'oeil !

Garden party des DH chez Moushette

Oui, nous faisions vraiment Desperates Housewives chez Moushette cet après-midi.

Il y avait Zébuline, alias Bree avec son plat à gâteau parfait pour transporter des pâtisseries sans les renverser,

Moushette, alias Gabrielle (pour son côté exotico-brunette, et fashion victim des Converses) qui nous accueillait dans son jardin,

Vali, alias Lynette pour son côté Working girl et maman dynamique qui n'a pas les 2 pieds dans le même sabot,

Et moi, alias Susan... Ben quoi, il est à moi, Mike...

Une certaine blonde de l'intérieur (alias Eddie) n'était pas invitée. Mais elle a dû avoir les oreilles qui sifflent...

Nos maris et nos enfants étaient aussi de la fête. A un moment, j'ai eu très peur en voyant débarquer Choup (qui nous avait fait des brownies, sa spécialité), avec toute sa bande. Heureusement, elle est repartie jouer avec eux.

Pour le reste, je vous laisse lire le compte-rendu de Zébuline, elle a tout dit !

Merci Moushette de nous avoir toutes et tous réunis dans ton beau jardin !

"J'ai pas le temps"

S'il y a bien une phrase qui m'exaspère, surtout de la bouche de certaines personnes, c'est celle ci :
"J'ai pas le temps !"

Evidemment, la gestion du temps est personnelle à chacun.

Je conçois aussi que personne n'est logé à la même enseigne : certains se noient dans un verre d'eau pendant que d'autres déplaceraient des montagnes.

Mais tout le monde a le temps de faire ce qui est important pour lui. C'est juste une question de priorités.

Si je dis que je n'ai pas le temps d'apprendre le chinois par exemple, c'est que je n'en ai ni l'envie ni la motivation.

Quand Balotine-Lulu me dit qu'elle n'a pas le temps de faire ses devoirs, je ne la crois pas. Elle a bien le temps de jouer avec son lapin, tchater sur MSN ou jouer à sa Nintendo DS. Et je pense que ces 3 activités sont pour elle plus intéressantes...

Prenons un autre exemple. Pourquoi Balotin n'a pas toujours le temps d'avancer dans sa salle de bain ?

Parce qu'il a d'autres priorités :

1 - son travail (qui empiète même parfois sur notre vie personnelle quand il est d'astreinte... ou pas d'ailleurs)

2 - l'herbe qui pousse et qu'il faut tondre (c'est souvent en ce moment)

3 - le tennis (c'est fou ce qu'il a comme tournois tout au long de l'année ! )

4 - la télévision (un match de foot, un grand prix de formule 1, une émission qui pourrait passer à la trappe du zapping...)

5 - s'occuper de sa petite femme, la sortir de temps en temps (pour ne pas qu'elle sente le renfermé)

6 - s'occuper de ses enfants, les accompagner aux activités

7 - bricoler sur de nouveaux trucs (le vidéo interphone, par exemple)

8 - travailler dans la salle de bain (s'il ne manque rien sinon, aller au magasin des Castors Juniors)


Bref, Balotin a le temps, mais pour faire plein d'autres choses...
Attention, l'activité n°8 peut vite monter d'un cran ou 2 si de nouvelles motivations apparaissent :

• Si je lui suggère "ça serait bien si tes parents pouvaient en profiter quand ils viendront à la fin du mois..."



• ou s'il s'aperçoit que mon père avance plus vite dans ses travaux chez lui (qui va gagner ?)

Alors, quand il s'y met, ça vaut le coup, jugez plutôt comme elle va être belle ma salle de bain de 2012 :

Prenons un autre exemple encore. J'ai une amie qui a fêté ses 40 ans dernièrement.

Elle se dit peu organisée, incapable de planifier un jour de courses hebdomadaire, par exemple...
Eh bien elle nous a tous épatés en cuisinant elle-même une grande partie du repas de sa fête, alors que nous étions une centaine (!) et qu'elle venait de se faire opérer (!!) et n'était pas vraiment rétablie. Elle a trouvé le temps, et c'était parfait !


Un autre exemple, ma pomme.

Je termine mes 15 jours de congés. J'avais prévu de faire plein de choses. J'en ai fait les 3/4. J'ai jardiné, fait du rangement, trié mes photos... Mais j'aurais aimé finir mes albums.

Je ne dis pas que je n'ai pas eu le temps.

Je l'ai employé à autre chose : profiter de mes enfants, profiter du beau temps, dema balancelle, finir un bon livre (Millénium), aller voir des copains. C'était plus important que de coller des photos, même si j'ai plus d'un an de retard.

Mais quand il s'agit d'avoir une pensée pour les miens, ça passe en priorité 1.

Alors quand j'entends dire : "Je n'ai pas le temps de t'écrire" ou "... de m'occuper de ton cadeau d'anniversaire", ...

... j'entends plutôt "Tu ne fais pas partie de mes priorités" !

Le temps de vivre (suite)

Jeudi dernier, une semaine jour pour jour après notre balade en Bavière, nous avons décidé d'organiser une balade dans le Vexin.

Je vous l'accorde, c'est moins exotique.

Au départ, c'était une idée de Mimi. Une bonne idée !

Je n'ai pas dit aux enfants qu'il fallait marcher, j'ai juste dit : "On va faire un pique-nique avec Mimi et Bibi"
Alors tout le monde était partant !

Seulement, Bibi et Mimi font partie des Marcheurs fous. Ils ont l'habitude de marcher, eux !

Au départ, la randonnée devait faire 15 kilomètres, et surtout il fallait se lever de bonne heure... Dur dur pour les Balotins d'être prêts si tôt un jour férié.

Alors Bibi et Mimi ont eu pitié et nous ont donné rendez-vous dans un petit village à mi-chemin, où nous les rejoindrons à ... midi !

Nous voici arrivés au point de rencontre. Il fait très beau. Mimi et Bibi sont frais comme des gardons (alors qu'ils ont près de 10 km dans les pattes !)

Les enfants sont ravis : "On se croirait en vacances, en été !"
C'est vrai, c'est magique ce temps, et le paysage est fabuleux.

Sur le sentier de grande randonnée, il n'y a pas un chat. On est seuls au monde.



Il y a le ciel, le soleil et.... la Seine !

Car nous suivons les boucles de la Seine, avec ses cotteaux de calcaire blanc. Superbe !

Au bout de 30 minutes, Balotin-Nicou est déjà fatigué. Heureusement, Mimi a une potion magique reliée par un tuyau à son sac à dos ! ça c'est rigolo !

Au bout de 45 minutes, Balotin-Nicou a vraiment faim.

Alors on s'installe pour pique-niquer.

Nicou est un pique-assiette : le saucisson de Bibi est meilleur que celui de Maman et les sandwitches de Mimi sont meilleurs que ceux de Maman !

Nous avons dérangé une petite grenouille qui pensait nous observer incognito, mais c'était sans compter sur l'oeil aiguisé de Balotine-Choup !


(Vous avez vu ma belle nappe ? Oui, chez les Balotins, même quand on pique-nique, on met une nappe ! Ce n'est pas parce que Marie a tout fait qu'il ne faut rien faire !)

Puis, nous reprenons sontre chemin.
"On va où ?" demande Nicou pour qui l'objectif de la balade était atteint (manger).

Il fait de plus en plus chaud, et ça monte. On a de plus en plus de mal à motiver l'affreux Nicou...

Mais la perspective de boire de l'eau fraîche en arrivant au prochain village le remet sur les rails.

Nous terminons notre belle promenade au bord de l'eau (les enfants ont même l'occasion de patauger dans la Seine)

Merci Mimi et Bibi pour ces bons moments passés ensemble !

Régime

Ayé, je suis décidée, je suis au régime !

Ya pas de raison. Brigitte a perdu 15 kilos, je ne vois pas pourquoi moi je n'arriverais pas à perdre 5 kilos !
Bon, si je me maintiens à -4, ça sera bien.
-3 ?

J'ai fait un bilan sur lediet.
Ils m'ont dit que mon IMC était correct (car compris entre 20 et 25).
Mais si je perds 5 kg, mon IMC sera encore correct.

J'en suis à mon 3ème jour...
J'ai perdu 1,4 kg, mais il ne faut pas se peser tous les jours qu'ils disent !

J'ai choisi le régime express, c'est à dire qui fait perdre vite au début. Mais il faudra se stabiliser.

Je dois composer des menus avec leurs indications, jour par jour (ex, ce midi : salade composée, 180g de viande maigre, 100g de féculent sans matière grasse, 1 laitage maigre non sucré)

En fait, je me suis rendue compte que je mangeais trop et surtout trop sucré.

Je suis à la lettre les recommandations (depuis 3 jours, d'accord, il faudra que ça tienne au moins 15 jours à ce rythme). Et je m'étonne de ne pas avoir faim entre les repas.
Cela doit être lié aux protéines et féculents que je consomme plus qu'à mon habitude...

Alors, on ne rigole pas,

On ne me tente pas avec des bons gâteaux,

Et rendez-vous dans 15 jours !

Grammaire

J'interroge Choup sur la structure de la phrase.

On prend l'exemple : "Ce matin, le petit chat blanc a bu du lait".

Je demande : "Quel est le groupe nominal sujet ?"
Choup : "Le petit chat blanc"
- Bien, et le groupe verbal ?
- "a bu du lait"
- Bien. Y a -t-il un complément circonstanciel ?
- oui, "Ce matin", un complément circonstanciel de temps.
- Bravo, et "du lait", c'est quoi ?
- euh... un liquide blanc produit par la vache !

Le temps de vivre...

Lors de notre séjour en Allemagne, Brigitte m'a dit : "Ce qu'il y a de bien chez vous, les Français, c'est que vous prenez le temps de vivre..."



Ce n'est pas toujours vrai. On est tous pris à un moment ou un autre dans la spirale infernale boulot-habitudes-corvées-dodo.



Mais depuis quelques jours, le mois de mai aidant, avec ses ponts et l'arrivée du soleil, on l'a bien pris !

Le temps de vivre

Le temps de se poser

Le temps d'aller à la rencontre de l'autre

D'abord en Allemagne, auprès de nos amis les Schmities, avec qui nous avons passé de bons moments...

Puis, à peine avons-nous atterri, nous sommes allés faire la fête chez Ingrid. Nous n'étions pas tout seuls. C'était la fête de tous les amis, et il y en avait beaucoup ! Certains sont venus de Londres ou même de Moskou pour l'occasion !
Nous avons passé une très bonne soirée dans la joie et la bonne humeur.

Mais c'est ce dimanche, le lendemain de la fête, que nous avons le plus apprécié.
C'est dimanche que le temps s'est ralenti, et que nous avons savouré chaque minute...

D'abord nous avons pris le petit déjeuner dehors, sur notre terrasse, au soleil, en compagnie de nos enfants, de Roro et Maius qui avaient dormi chez nous, et d'un couple d'amis d'Ingrid que nous avons aussi accueilli pour la nuit.
Nous avons fait connaissance autour du café et du thé, et longuement papoté, simplement, tranquillement.

Plus tard, quand Bobo et Sivie sont venus récupérer leurs enfants, nous avons encore pris du bon temps autour d'un verre, de jeux de foot (Bobo les 4 fers en l'air dans le bac à sable, ça vaut le détour).

Ensuite, nous sommes retournés chez Ingrid pour finir les restes et aider à ranger.
Mais surtout pour retrouver un petit goût de la fête en comité restreint.
Les restes sont meilleurs que la veille.
Le rangement en équipe est un jeu.

Une fois tout en ordre, Laurent a sorti sa guitare et nous avons chanté, en nous souvenant de bribes de chansons cultes de colo... Personne n'a envie de partir. On ne veut pas se quitter. On ne veut pas regarder sa montre...

Pendant ce temps, pour les enfants, c'est la grande liberté. Les parties de cache-cache et les batailles d'eau vont bon train.

Profitez, profitez... Demain, le chrono se remet en marche, on reprend l'école !

Bienvenue chez les Schmities...

Mercredi 30 avril - 16 h

Il pleuvait des cordes à Paris. Nous voici à côté de Munich sous un beau soleil, à bord d'une Mercedes (Balotin est très fier de conduire cette marque, même si c'est une Classe A).
Tout s'est bien goupillé. Notre avion était à l'heure. Nous avons pris possession de la voiture à l'aéroport en baragouinant en anglais avec l'hôtesse (je n'ai pas osé opter pour l'allemand encore). Et le GPS nous emmène directement chez nos amis les Schmities.

Amelie est dans le jardin. Elle nous reconnaît et appelle sa mère. Brigitte, ma correspondante allemande nous accueille. Elle n'a pas changé. Toujours aussi souriante et parlant merveilleusement le français. Je n'ose pas encore lui parler allemand.

Les filles sympathisent tout de suite et décident d'accompagner Amelie au "Stall".

Le "Stall", traduction littérale "étable" est en fait un centre équestre. Nous traduisons par "écurie". Mais Brigitte a du mal avec ce mot. Durant tout notre séjour nous rigolerons bien avec ça.

Le soir, c'est sous un orage et une pluie battante que nous récupérons les filles (alors que nous voulions visiter le "Stall", mais nous n'avons rien vu !)

Les Balotins sympathisent avec les Schmities. Les papas, Balotin et Christoph, parlent anglais. Amelie et Lulu aussi (alors que l'une et l'autre apprennent la langue de l'autre depuis septembre). Choup suit les grandes. Brigitte me parle lentement afin que je réapprivoise l'allemand. Mais elle adore tellement parler le français, qu'elle répond même à son mari dans notre langue. Le pauvre n'y comprend rien et cela tourne aux fous rires !

Quand à Nicou et Mario, le petit dernier de la famille, ils ont trouvé un bon terrain d'entente : ils parlent Nintendo DS !


jeudi 1er mai


C'est la fête des pères en Allemagne (c'est toujours le jour de l'ascension). Amélie offre un beau stylo et du chocolat à son papa, Mario lit à son papa une histoire sur un petit livre qu'il a fabriqué lui même à l'école. Balotin est jaloux. Il veut que ce soit aussi sa fête. Brigitte a pensé à lui et lui offre du bon chocolat !

Après un petit déjeûner copieux, et de nombreuses hésitations en raison de la météo incertaine, nous décidons d'aller faire une excursion au sud de la Bavière. Nous partons d'un joli village typique : Oberammergau (prononcer Auber à Macao). Un petit chemin très agréable à travers des bois, des cascades, des prairies nous emmène jusqu'à une petite auberge à la terrasse de laquelle nous avons une très belle vue sur la vallée. Ce paysage et ce chalet me font penser à Heidi.



Puis on redescend dans la vallée. Anton, le chien de la famille, se dégourdit les pattes au travers des prairies. Les enfants suivent.

Nous visitons le village avec ses jolies maisons décorées, son église dont l'intérieur est une merveille de dorures, ses magasins d'objets de culte et de décorations de Noël.... Oui, oui, on est bien au mois de mai ! Ici, on vend des décorations de Noël toute l'année !




vendredi 2 mai

Balotine-Lulu se lève tôt : elle va au lycée avec Amelie.

Malheureusement, Mario est malade. Il a de la fièvre et il vomit. Nicou décide de rester auprès de lui (et de sa DS...)

Brigitte nous fait visiter sa ville à pied. Nous sommes à quelques kilomètres de Munich et nous découvrons une commune très bien conçue.

• Des pistes cyclables partout (c'est plat, ça aussi, c'est bien !)
• Un centre ville avec toutes les commodités (4 ou 5 boulangeries dans un rayon de 100 mètres, d'ailleurs, nous en visitons une, car Brigitte connaît bien la boulangère)
• Un S-Bahn (comme le RER) qui nous conduit à Munich en 20 mn
• Une zone résidentielle très verdoyante
• Des écoles bien conçues, bien situées

A 13h30, l'école est finie, et Brigitte nous a préparé de succulents spaghetti bolognèse. Mmmmm a fait Nicou !

Nous partons ensuite visiter Munich. Nous prenons le S-Bahn, puis un bus touristique. Malheureusement, il se met à pleuvoir. Heureusement, le bus est muni d'une capote qui sera très vite installée. Ce tour de la ville nous permet d'en voir les principaux monuments. Une ville riche en histoire.

Puis nous descendons pour découvrir une ville grouillante de monde, aux zones piétonnes commerçantes très agréables.

Nous allons ensuite dans un salon de thé boire le meilleur café expresso que le papa de Brigitte ait jamais bu, et goûter aux pâtisseries bavaroises. Je me régale avec un Topfenstrudel (un gâteau au fromage blanc) les enfants goûtent l'Apfelstrudel (un roulé aux pommes et au beurre, entre le Kouign Aman et la Tarte Tatin). Nicou n'hésite pas à demander à une serveuse où se trouvent les toilettes (incroyable, ils se comprennent !).

Nous passons encore une excellente soirée à plaisanter, baragouiner une langue où s'emmêlent l'anglais, le français et l'allemand.

Samedi 3 mai

Mario est encore malade. Nicou, que nous avions traîné à Munich, reste auprès de lui (et de sa DS).

Le beau temps s'est installé. Brigitte nous emmène à l'abbaye de Fürstenberg. Comme à Oberammergau, une église magnifiquement décorée à l'intérieur nous émerveille. Nous sommes aussi assez impressionnés par 2 squelettes richement habillés exposés en vitrines...

Mais c'est un autre spectacle qui nous attend. Dans les jardins de l'abbaye, un peloton de photographes, télé-objectifs rivalisant de longueurs, se poste autour d'un alignement de rapaces. Un salon de la photo est organisé, sponsorisé par Canon. Les rapaces seront un prétexte pour essayer ces appareils.

Bon, d'accord, je suis ridicule avec mon petit Powershot A610... Mais c'est un Canon quand même, pas vrai, Titi ?

Nous assistons au vol majestueux de ces rois des airs, bercés par la musique des explications en allemand, assis à la terrasse d'un Biergarten.

Choup, sa chope de limonade en main, se fait remarquer en poussant des "Danke schön !" à chaque gorgée.

Après le déjeuner, les adieux sont déchirants : les filles s'enlacent, en larmes !
Nous nous jurons de nous revoir, en France cette fois.

Nous avons été reçus comme des rois. La barre est haute si nous voulons leur rendre la pareille.
En tout cas, nous avons été très heureux, tous ensemble pendant ces quelques jours.

Danke shön les Schmities !