samedi 17 décembre 2011

Mais où est passée Balotine ?


Zébuline l'a retrouvée !


Balotine est comme ses copines blogueuses, en mode déblogage... Mais je pense à vous.
Rassurez-vous, tout va bien.  

La vie est belle avec Ally, notre jeune Australienne !

Tout le monde rit à table, quand nos conversations franglaises deviennent incompréhensibles.

Les trois filles rient le soir dans la belle chambre toute neuve, en se racontant des petits secrets.

Nicou est tombé amoureux d'elle. Quand elle descend le soir après la douche dans sa longue robe de chambre blanche, il n'en peut plus : "Elle est belle, Ally !" Et quand elle découche - ce qui arrive souvent car elle a plein de copines - il tourne en rond : "Elle me manque, Ally !".
L'autre  jour, je lui ai demandé combien il avait de soeurs, il m'a répondu :
"4 : Ally, Clochette (la lapine), Lulu et Choup"

Et, le mieux de tout : Balotin est toujours de bonne humeur !

jeudi 8 décembre 2011

J'ai testé pour vous... l'intervention chirurgicale en ambulatoire

Eh oui, je me suis fait opérer...
Rien de grave : une varice, d'une seule jambe et demi-jambe seulement !

Ce n'est jamais très agréable de se dire qu'on va se faire charcuter, surtout quand ça ne nous est jamais arrivé, alors on angoisse quand même un peu, même pour une toute petite intervention...
Va-t-on se réveiller ?
Va-t-on avoir mal ?

Bref, avant de partir pour la clinique, j'avais mis à jour tous mes papiers, terminé toutes mes lessives, bien embrassé mes enfants... tout était en ordre !

Je m'étais bien préparée aussi, respectant toutes les consignes : épilation à la crème, nettoyage à la Bétadine le soir, cheveux compris, et rebelote le matin une heure avant le rendez-vous... J'avais vu le phlébologue qui m'avait bien marqué la jambe avec un feutre-marqueur en réalisant une nouvelle écho-doppler... J'étais parée !

Mon mari m'accompagne vers l'échaffaud le service d'hospitalisation de jour. Je remplis les formalités administratives (le gros chèque pour le chirurgien, notamment) puis l'infirmière nous invite à attendre dans le "salon d'aptitude à la rue"... drôle de nom pour une salle d'attente ?

Enfin on vient me chercher, petit bisou d'adieu au mari, et me voici dans ma chambre. Enfin, il y a 3 lits ! ça va manquer d'intimité... L'infirmière me demande si je suis bien à jeun, si je suis bien épilée (oui, mais ça repousse, madame.... pas grave ?), si j'ai bien signé le papier de décharge au cas où je ne me réveillerai pas après l'anesthésie que ça serait pas de leur faute... Puis elle m'invite à me déshabiller toute nue et à revêtir une magnifique blouse bleue en papier, une jolie charlotte et de superbes chaussons, et d'attendre sagement sur le lit que le brancardier vienne me chercher.

Je m'exécute, et prends mon livre pour l'attendre. Pas le temps de l'ouvrir qu'il est déjà là.
Ce n'est pas Ramsi dans H, mais un gentil monsieur métisse à l'accent créole. Il me fait monter sur son charriot, et nous voilà partis. Il me sort de la chambre les pieds devant !!! Je croyais que c'était réservé aux morts... Est-ce un mauvais présage ? Ouf voici partis la tête devant cette fois dans les couloirs de la clinique, qui n'en finissent pas... à droite, à gauche...

Il ouvre une porte et un autre monsieur prend le relai pour m'emmener 10 mètres plus loin... Ici, ça doit être l'antichambre du bloc opératoire, ça grouille de partout. Personne ne s'occupe de moi, mais c'est une vraie ruche. Je ne sais pas trop à quoi sert le 2ème brancardier, il a l'air de errer l'âme en peine... Les infirmiers ou aides soignants ou chirurgiens ou anesthésistes... je ne reconnais pas les couleurs... ont l'air bien occupés. tous à leur tâche. Il y a même la radio en fond sonore.
Un deuxième patient en brancard est installé à ma gauche. Il a l'air de beaucoup souffrir. Apparemment de la jambe (le ménisque ?). Plus tard, je me dis qu'il est peut-être tout simplement douillet, car quand l'infirmière le pique pour poser sa perf, il geint tout autant !
Un troisième patient
Puis un quatrième. On pousse mon brancard pour tous nous entasser.

C'est long... En même temps je me sens plutôt fatiguée, alors je somnole à moitié...
L'anesthésiste se présente à moi. Bof, il rigole quand il se brûle, celui-là !
Puis une infirmière, puis un autre (pour la perf) .. toujours les mêmes questions : à jeun ?
Une infirmière-panseuse se présente aussi... Je ne savais même pas que ça existait comme spécialité !
Mon chirurgien arrive enfin et on m'emmène au bloc. Il me soulève la jambe, et repasse un coup de feutre à l'endroit où le phlébologue l'avait fait.
L'anesthésiste m'injecte un produit pour m'étourdir un peu dit-il, puis me fait respirer dans masque à oxygène. Il me dit qu'au bout de 3, je dormirai... J'en suis à 5 !!!



"Allez, on se réveille, ça fait une heure que vous dormez !"
Je suis trop bien dans les bras de Morphée... Encore... Laissez moi dormir encore...
J'ouvre les yeux et je vois tout flou.
ça va, oui, très bien.
Pas mal, pas froid, pas envie de vomir... juste de dormir encore un petit peu...

Mon ami créole m'emmène dans ma chambre où dort déjà une dame. Je vais finir ma nuit ici.
On apporte un plateau à la dame.
Moi, je dors, encore...
Je me sens bien. Une cure de sommeil, ça doit être comme ça ?

Je me réveille peu à peu. On m'apporte mon plateau. Pas grand chose. Mais je n'ai pas trop faim.

Une troisième dame est installée dans le dernier lit.

Maintenant, je suis bien réveillée, je peux lire mon livre.

Le Chirurgien nous fait une visite éclair et nous demande de respecter toutes les consignes qui figurent sur le papier : bas de contention pendant 3 semaines, pas de douche de la jambe avant 5 jours, piqûres d'anticoagulants tous les jours pendant 7 jours, 2 prises de sang, au bout du 8ème jour couper les fils à ras de la peau...

Puis la pénombre s'installe dans la chambre, et nous papottons toutes les 3. Je suis la plus jeune. Ma voisine de droite est batelière, et se demande comment elle va faire pour les prises de sang et la visite de contrôle chez le chirurgien...

Nous trouvons le temps long...

Puis l'infirmière vient nous libérer : elle enlève les bandes, repose un pansement par dessus ceux déjà en place, puis nous aide à enfiler le bas de contention... Pas facile ! Je me lève sans difficulté ça tiraille un peu derrière le genou, mais sans plus. Pas besoin des béquilles que m'a gentiment prêtées Marie-Christine...

Une fois libérée, j'attends mon mari dans le "salon d'aptitude à la rue"... Je comprends mieux ce nom, maintenant : je suis apte à retourner dans la rue !


Après me direz-vous ? Même pas mal, et j'ai même plutôt la pêche... Je me demande si les anticoagulants n'auraient pas une vertu dopante ?

mercredi 30 novembre 2011

(Presque) Terminée !



Il reste encore des bricoles : une dernière couche de peinture autour d'un vélux, les plinthes, les placards à terminer, le papier à poser sur les portes de placard et le conduit de cheminée...

Mais il était temps, Ally (comme Ally Mc Beal) est arrivée ce matin de Melbourne (et non de Sidney) et il fallait bien de la place pour l'accueillir... (ma devinette n'a pas passionné les foules...)

En tout cas, je suis très heureuse de faire un pause dans ces travaux qui n'en finissaient pas, et je suis ravie d'accueillir notre jeune Australienne, qui a l'air vraiment adorable !

samedi 26 novembre 2011

Devinettes...


Les Balotins vont accueillir une "grande soeur" mercredi... Mais près de quelle ville vient-elle ?

Et quel est le rapport avec elle :


On est tous très impatients de la connaître...

samedi 19 novembre 2011

Vie de fous...



Avec la rentrée, les travaux, mon assoc', je n'ai plus le temps de vous raconter ma vie, c'est kekchose !!!
Allez, je me rattraperai bientôt (je l'espère) car la vie des Balotins va être chamboulée pendant 6 semaines, et on est tous très contents (surtout Lulu). Je vous raconterait tout... si vous êtes sages !

La photo date d'Halloween en Corrèze... Les cousins ont fait la tournée. Les filles font bien peur, mais les gars n'ont rien compris : ce sont des gentils pirates !

dimanche 6 novembre 2011

Championne !



Cela faisait une semaine qu'elle ne dormait plus...
Cela faisait une semaine qu'elle n'avait plus d'appétit...

Choup voulait être sur le podium lors du cross du collège. Elle s'était mis la pression ! Elle était stressée, malheureuse...
J'avais beau lui dire "tu sais je t'aimerai toujours même si tu n'es pas parmi les meilleures", c'est un challenge qu'elle s'était fixé avec elle même...

Et comme c'était son dernier cross puisqu'elle est en 3ème, et que c'était si important pour elle, j'ai décidé d'aller la voir et la soutenir.
J'ai déplacé des réunions, et pris ma matinée.

J'arrive au parc où a lieu le départ. Choup me fait coucou au loin... ça a l'air d'aller !

Je discute avec des parents d'élèves, présents, eux aussi pour soutenir leur marmaille, voire participer à l'organisation...

Le départ... Une centaine de filles en rang attend le top... A-t-elle toujours aussi peur du coup de feu ?

C'est parti !

Je vois le troupeau s'éloigner, mais il faut attendre qu'il s'étire et que les filles s'alignent sur le circuit balisé pour se rendre compte du classement. Dès le premier tour, Choup est troisième, puis deuxième... Les parents avec moi n'en reviennent pas. c'est elle, là, avec cette belle foulée ? eh oui... pas  peu fière, la mère...

Ma fille gardera sa deuxième place jusqu'au bout. Bravo ma Choup, t'es la meilleure !

Puis, je reste pour regarder la course des garçons et papoter avec les mamans... Mais je reste aussi pour voir les chorégraphies préparées par la classe de Choup, qui est en option sport. C'est la fête, l'ambiance est bonne enfant...
La choré des garçons, la choré des filles, puis la choré mixte (enfin mixte : les filles à droite est les garçons à gauche).
Remise des médailles... Bravo ma belle !!!


dimanche 16 octobre 2011

En travaux!



Vous devez trouver que je vous délaisse ces temps-ci. En effet, je ne poste pas aussi souvent qu'avant, mais j'ai de bonnes raisons : de nombreuses activités extra-professionnelles m'accaparent depuis la rentrée (mon association, notamment, me demande des trucs de plus en plus compliqués dans la conception de brochures, programmes, affiches et autres flyers...),

et nous sommes en travaux à la maison...

Mon mari avait passé pas mal de temps l'année dernière, à isoler la partie sous-pentes de la chambre de notre fille. Celle-ci a continué à y vivre, mais j'en avais un peu assez de la voir dans ce taudis... Alors, cet été, j'ai dit à mon mari : je vais t'aider, et nous allons terminer la chambre !

Quand il m'a demandé "Qu'est-ce que tu entends par 'terminer' ?", j'aurais dû me méfier...

Dans ma petite tête, je me disais : "bon, il a tout isolé, ya plus qu'à faire la déco (peinture, parquet)".

J'avais oublié que j'avais un mari perfectionniste, jusqu'au boutiste et tout-iste...

Et qu'il :
- démonterait tout le plancher pour enlever la vieille laine de verre et remettre du plancher jusqu'au fond des placards
- ajouterait du placo sur le murs extérieur avec une super isolation,
- collerait aussi du placo sur le mur intérieur qui était en mauvais état
- referait toute l'électricité
- démonterait les vélux dans le but de mieux isoler encore
- commanderait une nouvelle porte fenêtre qui serait livrée 6 semaines plus tard...

A l'origine, ne sachant pas tout ça, je m'étais dit qu'en l'aidant, notre fille aurait sa chambre pour la rentrée...

Que je suis naïve...

On y bosse tous les week-ends depuis août, et pendant qu'il s'occupe du placo, du plancher, des vélux ou de l'électricité, je suis devenue une pro de l'enduit (pour rattraper les décalages entre plaques de placo et faire la jointure dans des petits coins de puzzle). Sans rire, je suis épatée du résultat, alors que j'ai bien galéré avec mes spatules...
Tous les week-ends, je prends un coup de vieux : à force de poncer, mes cheveux deviennent tout gris ! Je suis super musclée du bras droit et quand je fatigue, je ponce à gauche. je deviens ambidextre !
Et je peins. Aux endroit où c'est possible. ça me remonte le moral... ça prend des couleurs. Il y a des coins qui font finis...

Bon, ce ne sera pas encore fini pour la rentrée des vacances de la Toussaints, mais on tient le bon bout...

En tout cas, tous les deux, on met le paquet pour offrir à notre fille une chambre de princesse (32 m² au sol, quand même, ce qui explique le boulot !).

J'en ai un peu ma claque et j'ai hâte que ça se termine. Les filles aussi, même si elles cohabitent plutôt bien je trouve, mais dans un bazar sans nom !

Vivement que nous reprenions une vie normale...

dimanche 2 octobre 2011

Encore !


De plus en plus, le blog Balotinages rime avec Voyages...

Eh oui, nous en avons un très beau en prévision, et nous partirons tous les 5.

Non, ce n'est pas raisonnable ! Mais on n'a qu'une vie, ma bonne dame, et qui sait ce que l'avenir nous réserve ?

Oui, j'ai la chance d'avoir un bon C.E.. Oui, je suis consciente d'être une privilégiée !

Alors cette fois-ci se sera...

L'Afrique du Sud !

Au programme : de nombreuses réserves d'animaux sauvages, le Cap, Johannesburg, les mines de diamant, la route des vins, les Zoulous...

Les enfants sont ravis. Lulu a sauté comme un cabri en apprenant la nouvelle, Choup a eu des étoiles dans les yeux en voyant le programme (elle qui adore les lions), une fois ses craintes exprimées (l'avion, le SIDA, les requins...), il n'y a que Nicou à convaincre que c'est mieux qu'un match de foot à Marseille...

vendredi 16 septembre 2011

Roquebrune ne compte pas pour des prunes !

La rentrée, le rythme effreiné de la semaine reprend, les "dépêche-toi" sont répétés le matin, les négociations ado-parents éclatent, les portes claquent...
Les petits matins sont friquets, et la nuit est bien noire le soir quand je rentre de la gym...

On en oublierait déjà ces vacances d'été. L'Islande, vers laquelle mon esprit parfois vagabonde...

Mais aussi ces quelques jour où je suis repartie, sans mari, pour retrouver le soleil et ma famille sur la Côte d'Azur... Il y avait une ambiance, là bas !!!
Avec ma soeur comme Gentille Organisatrice, ça dépotait !

La peuve : j'ai été embarquée dans une Chasse au trésor dans le village d'à côté de chez mes parents, à Roquebrune sur Argens... Cette animation était un prétexte pour découvrir un très joli site médiéval, voyez plutôt :

 

Cette parenthèse ensoleillée dans cet été automnal m'a fait un bien fou...

lundi 5 septembre 2011

Cousinade à la mode de Bretagne



Souvenez-vous, en janvier, à l'anniversaire de Papy Jean, on s'était dit rendez-vous en Bretagne, tous ensemble, tous !

On l'avait dit, et grâce à Anick, on l'a fait !

30 cousins, neveux, nièces, oncle, tante, belle-soeur, petite-cousine, bru, petits-enfants... bref, ça dépend de quel côté on se place (sans compter que certains pour compliquer le tout sont à la fois cousin et beau-frère)... En gros, une belle cousinade, à la mode de Bretagne, quoi !

Que du bonheur : un beau soleil, un beau gîte (http://hameauqueldan.vadif.com/) avec un accueil très chaleureux, des repas délicieux, et des moments de partage inoubliables...


ça a beau être ma belle-famille, je m'en sens vraiment partie prenante à part entière, et je les adore...

J'ai adoré le défilé de mode des petites pin up allant la la piscine, et plébicitées par Mamie Janine...

J'ai adoré voir Papy Jean enfin sorti de sa tannière et heureux d'être si bien entouré

J'ai adoré ces cousines dansant sur les musiques des années 80 de leurs parents et chantant en anglais sur les musiques d'aujourd'hui

J'ai adoré les petits déjeuners matinaux où chacun dénonce celui qui a ronflé


J'ai adoré cette longue promenade matinale le long de la côte

J'ai adoré cette partie de pétanque endiablée où le spectacle n'était pas sur le boulodrome mais parmi les spectateurs


J'ai adoré ces petites verrines croquantes dégustées au soleil du soir, ces macarons, ces crèpes, ce fromage... toutes les bonnes choses qui nous ont régalés.

J'ai adoré le T-shirt dédicacé par 30 mains pour l'anniversaire de Titi, et qui raconte une histoire sans queue ni tête


J'ai adoré toutes ces tentatives râtées pour faire des crèpes sur les biligs de Sarah Zin

J'ai adoré le tour de magie de Lulu et Choup et leur père qui ne savait pas tenir sa langue

J'ai adoré ces enfants qui vivent leur vie sans se soucier de leurs parents

J'ai adoré Myriam rentrant dans le lard de son cousin Balotin, qui ne cessait de la provoquer

J'ai adoré le discours de Mamie Janine souhaitant que cet événement se renouvelle tous les ans

J'ai adoré ces visages ensoleillés et ces regards pétillants que nous avions tous l'espace d'un week-end...

Et j'ai une pensée pour Marie et pour Christine...

vendredi 26 août 2011

7ème jour (suite et fin) : Reykjavik, les baleines, les "lundi"

La boucle est bouclée, nous allons passer notre dernière nuit en Islande dans le même gîte qu'à notre arrivée, à Reykjavik.

Nous y déposons nos affaires, y laissons Lulu et Nicou qui préfèrent jouer avec leurs consoles vidéo se reposer et profitons de notre heure de liberté avant notre rendez-vous avec les baleines pour visiter un peu la capitale...

C'est une ville très agréable et très vivante en ce samedi après-midi, et surtout avec ce beau soleil !



Nous nous promenons le long du lac où nous assistons à une scène insolite : ce ne sont pas des pigeons qui viennent quémander des morceaux de pain, mais des mouettes ! Certaines morfales sont même approvisionnées en vol !














Nous allons ensuite voir l'église Hallgrimskirkja en forme de fusée, visible de très loin !



Elle s'inspire du paysage islandais et notamment des orgues basaltiques. Commencée en 1945, elle ne fut inaugurée qu'en 1986 !




La statue devant rend hommage à Leifur Eriksson, fils d'Eric le rouge qui a découvert le Groënland vers 980.
Leifur, lui, a découvert l'Amérique du Nord en 1000.

L'intérieur de l'église est très clair, très sobre.



Quand on se retourne, on est impressionné par ces grandes orgues (pas basaltiques, celles-ci) :



Mais il est l'heure de rentrer... Nous avons rendez-vous avec les baleines !

Choup est d'un naturel anxieux. Cela fait plusieurs nuit qu'elle fait des cauchemars à cause de cette sortie en mer : et si on croise une baleine, est-ce qu'elle peut renverser notre bateau ?

Nous retrouvons notre petit port du premier jour et tombons par hasard du premier coup sur la bonne compagnie.







En montant sur le bateau, les "hôtesses" demandent à Choup : "How old are you ?" (Quel âge as-tu ?) et suivi de la question qui tue "Can you swim ?" (sais-tu nager ?) qui ne fait rien pour la rassurer !!!



Nous partons pour 3 heures de balade en mer. Les conditions sont idéales... On a une très bonne visibilité, on va en voir plein, des baleines !




Nous commençons par nous approcher d'une petite falaise où nichent des oiseaux de toutes sortes, et notamment les fameux macareux (lundi en islandais, puffin en anglais).












Bon, on voit surtout des mouettes...



Nicou fait le malin, mais tout à l'heure, il aura le mal de mer !



Le papa et ses fifilles, en attendant de voir les fameuses baleines !

Nous scrutons l'horizon, coachés par une animatrice, qui, du haut de sa vigie nous parle en anglais et nous alerte quand il y a des suspicions de vie à la surface...

On ne voit pas grand chose.

Elle nous dit qu'on ne rentrera pas au port tant qu'on n'en aura pas vu... Alors tout le monde prend la menace au sérieux et surveille la mer...





Heureusement qu'il y a ces petits macareux (ci-dessus) qu'on peut voir à la jumelle (ci-dessous) :



Car à part le dos d'un dauphin ? on n'a pas vu grand chose...

les baleines nous auraient-elles posé un lapin ?



Nous rentrons au port bredouilles.

L'animatrice nous propose une nouvelle sortie gratuitement, mais malheureusement, nous repartons pour la France le lendemain matin...

Ce n'est pas grave, nous avons fait une jolie promenade en mer au soleil...

Et nous avons vu les "lundi" !





Voilà, ici s'achève notre séjour en Islande. Merci à tous pour vos gentils commentaires qui m'ont fait très plaisir...

A bientôt pour un autre beau voyage, qui sait ?

dimanche 21 août 2011

7ème jour : la péninsule de Reykjanes, le Blue Lagoon

A la demande générale (ohé ! Ya quelqu'un ?... un ?... un ?...) voici la suite de nos aventures en Islande.


Nous quittons notre ferme auberge de Selfoss sous un beau soleil, après avoir interrogé notre hôtesse pour connaître la route à suivre pour le Blue Lagoon. Elle nous montre la carte, nous prévenant que la route n'est pas très bonne, mais praticable avec une voiture normale, et que le paysage est magnifique.

Le Blue Lagoon se trouve sur la péninsule de Reykjanes, non loin de l'aéroport de Keflavik, où nous avons atterri.

Nous traversons des champs de lave,



roulons à proximité de lacs et leurs dunes de sable noir,



mais la route n'est pas terminée... c'est un vrai tape-cul de pistes de cailloux pendant près de 50 kilomètres !

Enfin du macadam, avec parfois des nuages de vapeur qui s'achappent des collines !



Enfin nous arrivons au Blue Lagoon, l'un des hauts lieux touristiques du pays, un lac d'une eau laiteuse près d'une centrale géothermique au milieu d'un désert de lave :







La température extérieure est de 14 ou 15°C, et il y a un petit vent.
La température de l'eau doit avoisiner les 35°-38°. On se croirait dans son bain !



La couleur bleue laiteuse est due à la présence de silice, de calcaire et d'algues. L'eau chaude et légèrement salée provient de sources à plus de 1800 mètres sous terre. Elle alimente d'abord la centrale qui la refroidit et la rejette dans le Blue Lagoon.
Cette eau est excellente pour les maladies de peau (et notamment le psoriasis). Nicou avait un bouton d'acnée énorme qui s'infectait, après le Blue Lagoon, il était cicatrisé !

Les baigneurs peuvent s'enduire la peau d'une crème mise à leur disposition dans des barriques et se faire des masques :



Mais j'ai eu le malheur d'en mettre sur mes cheveux : erreur fatale ! Ils sont devenus rèches comme de la ficelle. J'ai dû leur faire des soins pendant 2 semaines pour réparer les dégâts !
En tout cas, nous avons passé un très bon moment à nous prélasser dans cette eau chaude délicieuse. Nous avons aussi testé les saunas et hammams mis à notre disposition.

Il n'y avait pas trop de monde. Ce qui était amusant aussi, c'était de voir les surveillants de baignades en doudounes fluo alors que nous étions en maillots de bain, mais dans l'eau ! Si, dans certains coins abrités il était possible de faire bronzette.
Mais il paraît que cet endroit est encore plus magique en hiver, où on est envahi de vapeur, avec de la neige autour... Faudra qu'on essaye !

jeudi 11 août 2011

6ème jour : Öræfi - Núpsstaður - Mýrdalssandur - Vík - Dyrhólaey - Selfoss - Eyrarbakki

Notre hôtel était à Öræfi, juste derrière cette jolie chapelle couverte de tourbe. Il n'en existe plus que quelques-unes paraît-il !



Nous prenons la route de bonne heure, je vous rappelle qu'on a la débacle de Vik à traverser...





Nous faisons une petite halte à Núpsstaður, un petit village traditionnel, qui, contrairement au musée de Skogar, est resté "en l'état" !




J'adoooooore ces maisonnettes envahies de végétation !







Et il y a là encore une petite chapelle :



Ici, on a l'impression que le temps s'est arrêté :



Nous reprenons la route en admirant au passage une belle cascade à Kirkekchose-le-nom-à-rallonge :



Puis nous traversons le désert de lave et de lupins bleus de Mýrdalssandur





Nous arrivons enfin au point de la route coupée.



Les travaux ont bien avancé, et il y a eu des progrès dans l'organisation de la traversée : les 4x4 sont déviés un peu plus haut, il y a une passerelle pour monter dans le gros autocar,



et il y a même des toilettes de part et d'autre ! Mais cette fois-ci, je n'en ai pas besoin, car nous sommes pris en charge dès notre arrivée, sans attendre ! Notre voiture sera même acheminée avant nous.


Nous arrivons donc à Vik, et avons tout notre temps pour faire le plein d'essence, acheter quelques souvenirs, et admirer le paysage :

- la petite église devant un ciel bien noir




des petites maisons viking :



et la vue sur les aiguilles de Vik :



Nous allons maintenant à la rencontre des macareux ou "lundi" en islandais. il paraît qu'il y en a plein à Dyrhólaey, l'Etretat d'Islande !









La plage est très belle, mais il est déconseillé de s'y baigner (ça tombe bien, on n'en avait pas l'intention, mais on en a vu un le faire) ni de se promener trop près, les vagues étant "imprévisibles" !

On n'a pas vu beaucoup de macareux dans les falaises, mais au loin, les petits coquins se sont regroupés sur la mer... Il faut zoomer avec l'objectif pour les reconnaître !



Nous retournons un peu en arrière, le guide du routard nous signalant qu'il y en a aussi sur les falaises de guardar, et il y a aussi une grotte et des orgues basaltiques !
Bon, pas de macareux en vue... ou de très loin encore !



On a aussi une jolie vue sur Dyrhólaey !



et une jolie petite néglise encore !



Nous repartons pour Selfoss où se trouve notre ferme-auberge. Une vraie celle-ci : plus ferme qu'auberge d'ailleurs. L'hôtesse est adorable. Nous discutons beaucoup avec elle... dans un anglais aproximatif pour nous, toujours !



Elle nous parle de l'activité de sa ferme : les vaches laitières ! D'ailleurs, nous assistons au retour des vaches qui vont se faire traire. ça doit bien les soulager, si j'en crois la lourdeur de leurs pis ! certaines ont même du mal à marcher, tellement leur pis est volumineux !
Ma parole elles produisent directement le skyr !



Le soir, nous allons dîner dans un bon restaurant Rauða Húsið (qui veut dire maison rouge) dans une jolie petite ville au bord de la mer : Eyrarbakki. Au menu : tagliatelles aux écrevisses. Excellent ! Les filles prennent un coeur fondant chocolat en dessert, les garçons une glace, et moi... du skyr ! Tout le monde s'est bien régalé !



En sortant, le soleil est revenu, et nous faisons une jolie promenade, avec les chaudes couleurs de cette fin de journée...





Je ne comprends pas pourquoi le Guide du Routard ne parle pas de cette petite ville multicolore. Certains monuments et des dates sur des petites maisons indiquent qu'elle a une histoire... Le restaurant sert un peu de musée aussi. Il faudra mener l'enquête... En tout cas, allez-y si vous passez pas loin : ça vaut le détour !




Il est environ 22 heures sur cette photo. Au loin, ce sont des cygnes, ces oiseaux blancs :



A suivre : notre dernière journée...



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