Selamat Tinggal* Bali !

C'est notre dernière journée à Bali, toujours à Sanur, il faut en profiter !
Nous comptons les Roupies qui nous restent et les dépenser car il est difficile de les échanger.
Pour rappel, 1 euro ~ 15 000 roupies indonésiennes, alors nous avons l'impression de jouer au Monopoly en déboursant entre 100 000 et 300 000 roupies (entre 7 € et 20 €) pour un repas pour 2 !

Ce matin, comme hier, nous profitons de la plage. Farniente quand tu nous tiens ! Bon, par moment les jet-skis nous cassent un peu les oreilles pendant la sieste...
Puis nous décidons d'aller casser la croûte comme hier dans une paillote, mais à droite de l'hôtel. C'est très beau cette côte avec ces petites jonques et pirogues à flotteurs de pêcheurs multicolores !

Nous nous arrêtons dans un petit bar tout tranquille sur la plage, repère de surfeurs qui s'éclatent sur ce qu'on imagine être une barrière de corail car nous observons une ligne blanche au loin où se cassent les vagues...
Je déguste un bon curry de poulet, vraiment délicieux, entre la soupe et le pot au feu comme consistance, plein de bons légumes et un curry "not too spicy".
Il nous reste assez pour nous faire masser. Sur la plage, sous les cocotiers, des masseuses proposent leurs services pour un prix modique. Nos coups de soleil se sont estompés, on peut aller se faire papouiller. Un bon moment de détente au son des vagues et des cris d'oiseaux...

Nous terminons l'après-midi dans la piscine de l'hôtel.

 Puis c'est l'heure de rentrer... Putu vient nous chercher avec le bus pour nous emmener à l'aéroport.

Nous lui faisons nos adieux, c'est vraiment quelqu'un d'attachant. Nous garderons ses expressions : "c'est ma-gni-fique", "c'est interdit mais toléré", ou "ça passe, ça passe" quand le bus croisait difficilement un autre véhicule, ou encore "doucement, lentement, sûrement"... et enfin, sa danse dans le bus sous l'effet du Mojito.

Nous avons vraiment fait de belles rencontres durant ce séjour. D'abord parmi nos collègues, le CE regroupant tellement de collaborateurs, je ne connaissais personne avant,
puis avec nos guides, chauffeur, co-chauffeur, et tous les Balinais en général. Partout où nous allions, nous nous sentions les bienvenus, et pas seulement par ceux qui vivent du tourisme...

Ce voyage était magique... Nous avons avons vécu comme des rois durant 10 jours !







(*) au revoir en balinais (pour celui qui part. Pour celui qui reste, c'est "selamat jalan")

Détente !

Aujourd'hui pas de réveil. Le programme ? Rien jusqu'à 16 h !

Nous restons toute la matinée à l'hôtel. Nous ne nous ferons pas masser, car le soleil nous a laissé quelques souvenirs de notre sortie en met la veille. Aïe aïe aïe ! Il faut dire qu'on est tout près de l'équateur.
Ce matin, donc, plage. A l'ombre. La mer est très chaude. La Méditerranée en été, c'est la Manche à côté de l'océan indien. Elle doit être à plus de 30 degrés.

Vers midi, nous décidons de bouger un peu pour trouver quelque-chose à manger.

En passant, nous observons des panneaux "Tsunami". Nous en avions déjà croisé sur les côtes.

Nous longeons la plage où nombre de baraques attendent le touriste. Pour un sarong, un objet d'artisanat, un tour en mer ou pour boire un coup. Nous longeons de belles propriétés. De très beaux hôtels qui se fondent dans la nature. Nous finissons au bout du monde dans une petite paillote bien sympathique. Nous prendrons des salades. Nous rentrons par l'intérieur des terres (je ne voulais pas retomber sur Anna, la vendeuse à qui j'ai dit "Toute à l'heure !", honte à moi). Nous rentrons dégoulinants à l'hôtel (après avoir atteint les objectifs de nombre de pas dictés par la montre connectée de Fabrice) pour nous plonger dans la piscine... Encore plus chaude que la mer !

16h, Putu (ou, ça s'écrit comme ça Poutou) nous attend pour nous emmener faire des emplettes puis dîner dans un restaurant de fruits de mer. Nous sommes ravis de retrouver le groupe dans le bus, ambiance colonie de vacances !
Le supermarché des souvenirs à bas prix nous permet de compléter les petits cadeaux. A la sortie, en fonction de la somme dépensée, nous avons droit à un ticket de tombola. C'est Putu qui les récupère tous, et du coup, comme il inscrit son nom sur chacun des coupons, nous arrivons en retard pour le coucher de soleil sur la plage de Jimbaran où se trouve le Resto !

C'est impressionnant : sur cette plage, il y a un monde fou, et plein de restaurant qui installent leurs tables directement dans le sable. Les filles offrent un Mojito à Putu qui n'a pas trop le droit de boire avec sa religion... Mais un petit peu, c'est to-lé-ré !
On nous dépose une énorme assiette par personne avec des fruits de mer, une langouste et du poisson. C'est délicieux vraiment ! Tout le monde se régale !

L'ambiance bat son plein, et atteint son apogée quand un groupe de musiciens s'approche de nous pour chanter. Nous nous mettons tous à danser, Putu le premier !

Au retour à l'hôtel, c'est ambiance boîte de nuit dans le bus. On chante, on danse. Le petit co-chauffeur s'y met aussi. Bon, on interdit au chauffeur Wayan de le suivre, mais il dansera lui aussi une fois arrivés. Nous leur faisons nos adieux (une enveloppe en cadeau) car demain ce ne sont pas eux qui nous accompagneront à l'aéroport.

Encore une belle journée à Bali, on ne s'en lasse pas !

Welcome to my paradise

Hier soir, nous sommes arrivés à l'hôtel de Sanur. Moins pittoresque que les précédents hôtels de Bali, il n'en est pas moins confortable. Nous passons la soirée sur la plage avec des gens du groupe pour boire un dernier verre avant d'aller nous coucher.

Aujourd'hui c'est quartier libre normalement. Mais nous nous sommes inscrits pour une excursion en option. Nous partons pour la journée en catamaran. Nous rejoindrons la petite île de Nusa Lembogan au bout d' 1 h 30 de traversée. Au départ nous sommes un peu inquiets car il y a un monde fou au port. Anne-Laure, une copine avec qui nous partons se renseigne à l'accueil, une charmante hôtesse répond que notre bateau est du "grand luxe", donc nous ne serons qu'une petite trentaine sur le catamaran, et elle précise "sans Chinois" ! Nous montons à bord, accueillis par un cocktail de bienvenue nous nous installons à l'arrière dans un petit salon.

Sympa. Puis des Chinois montent à bord (on nous aurait menti ?) endimanchés comme s'ils allaient à un mariage, enfin surtout les femmes avec leurs belles robes, leurs grands chapeaux et grosses lunettes de soleil. On quitte le port. Nous montons sur le pont avant pour profiter du paysage. Quel bonheur cette brise même si elle n'est pas fraiche... A peine partis, les Chinois se mettent en action et prennent différentes poses et ça y va les photos dans tous les sens, selfies ou pas. Je comprends mieux les belles robes !

Un spectacle qui nous attriste : la mer. Durant des kilomètres nous verrons flotter à la surface nombre de déchets, papiers gras, sacs plastiques... Quel dommage sur cette île paradisiaque. Les touristes ne sont pas seuls en cause, même s'ils n'arrangent rien !

Mais un spectacle qui nous ravit : deux dauphins viennent jouer avec notre catamaran et font la course à l'avant des flotteurs ! Rien que pour ça, notre excursion est une réussite !

Au bout de quelques minutes, on se dit "Tiens ? Où sont passés les Chinois ? Ils sont à l'arrière, malades comme des chiens ! Les pauvres, pourtant la mer n'est pas démontée ! Bizarre...

Nous arrivons sur l'île. Ce n'est pas une île déserte, elle est habitée. Mais c'est très mignon. A droite en arrivant, il y a des petites falaises sur lesquelles d'immenses vagues bleu turquoise se fracassent.

Le site est magnifique. Au moment où nous le découvrons de nos yeux émerveillés, sur notre bateau on entend la musique Reggae "welcome to my paradise" , très apropriee !
Nous passons par un petit bateau-navette pour accoster sur une belle plage. Nous sommes pris en charge de bout en bout. Plein d'activités sont organisées, le capitaine du catamaran nous indique les horaires sur un grand tableau.
Nous choisissons de repartir aussitôt pour l'activité snorkeling, c'est à dire plongée avec masque tubas et palmes sans bouteille. Nous nous équipons rapidement et remontons donc à bord du bateau-navette qui nous conduit au large sur un ponton, d'où nous pouvons plonger. Et là, c'est encore du bonheur ! Nous sommes entourés de poissons multicolores, comme dans un aquarium ! Quelle chance !

 Puis nous retournons à la plage où nous attend un buffet de grillades délicieuses et de desserts surprenants à la noix de coco et gelée de couleurs vives... C'est pour les chinois, ça ?

Le temps tourne à l'orage, au fond le ciel est noir, la mer s'agite mais reste turquoise, c'est ma-gni-fique !

Nous allons faire un tour dans un bateau à fond de verre qui ressemble à un sous-marin, mais nous ne voyons rien du tout, à cause des remous. De retour à la plage, je tente une dernière plongée au bord cette fois, mais je suis emportée par les courants. Je rejoins alors Fabrice à la piscine, très agréable aussi.

Nous rentrons au soleil couchant, observant les pêcheurs debout au milieu de la mer avec de l'eau jusqu'à la poitrine.

Encore une ma-gni-fique journée balinaise !

Que d'eau, que d'eau !

Nous avons passé une très bonne nuit perchés dans notre montagne à Munduk bercés par les glouglous des rizières et de la petite fontaine de notre terrasse privative.

Nous quittons à regret ce havre de paix mais nous restons dans cet environnement car nous commençons la journée par une marche à travers la forêt tropicale. Au passage, Poutou nous montre l'arbre à avocats, le caféier en fleurs, les régimes de bananes... Notre sentier est bordé de plantes d'appartement : cretons, impatiens, ficus, etc...

A un moment nous entendons des "hé oh"... Des voix d'hommes. Nous les cherchons du regard pour nous apercevoir que ces cris proviennent des arbres. Des Balinais en haut d'échelles (un long bambou traversé de bambous comme un poteau télégraphique dans le temps) cueillent des petites fleurs rouges : des clous de girofle qu'ils font ensuite sécher.

Notre jolie balade botanique nous emmène jusqu'à une belle chute d'eau, haute de plusieurs dizaines de mètres. Nous avions prévu nos maillots et nous y entrons... difficilement : l'eau est fraîche, la cascade nous projette plein de gouttes, et il y a des cailloux pointus... Mais une fois dans l'eau, quel bonheur ! L'eau n'est pas si froide que ça, elle nous fait un bien fou dans cette moiteur ambiante.

Nous repartons à pieds encore quelques kilomètres en montée pour rejoindre le bus. La pluie commence à tomber et toujours aucun car à l'horizon. Je mets ma serviette sur la tête (on me fait remarquer que ça ne sert à rien, vu que je suis déjà trempée par la cascade). C'est alors que nous voyons apparaître en haut de la côte notre petit Kadek, le co-chauffeur les bras plein de parapluies et toujours son grand sourire... Trop mignon !

Nous montons dans le bus (je m'y change) pour repartir visiter un marché typique local à Candy Kuning près du lac où nous étions hier. J'achète une mangue car je suis un peu lasse des papayes, ananas, pastèques qu'on nous sert à chaque repas et qui ont plus ou moins de goût.

C'est alors que la pluie se met à tomber. Pas de la petite pluie, non, de la grosse pluie tropicale ! Nous rejoignons le car en courant avec nos parapluies oranges apportés une fois de plus par Kadek.

La pluie ne s'arrête pas alors que nous avons prévu la visite du temple d'Ulun Danu...
Peu de courageux sortent sous ce déluge. J'en fais partie et je n'ai pas regretté. Ce temple avec sa pagode aux 11 niveaux semble flotter sur l'eau. C'est ma-gni-fique !

Nous remontons dans le bus trempés comme des soupes... Ça tombe bien, c'est l'heure de la soupe... Re-douche entre le car et le Resto ! L'après midi, à l'intérieur du bus, on ne voit que des vêtements suspendus, ça fait un peu boui-boui !

Nous visitons un autre temple encore différent à Megwi, le Pura Taman Ayun (Pura = temple, Puri = palais) encore sous la pluie. Il est écrit en gros à l'entrée que les femmes qui ont leurs règles n'ont pas le droit d'entrer. Fabrice est choqué. Le guide nous rassure que personne ne vérifiera... Il manquerait plus que ça !
Le guide nous explique que dans le corps humain il y a 3 parties : la tête, le tronc et les membres. Eh bien dans le temple c'est pareil : une partie pour prier, une partie pour se restaurer, et une partie pour les activités physiques. Dans ce temple, pour la partie activités, il y a une  arène carrée pour les combats de coqs.

Enfin, dernier temple de la journée et même du séjour : Tanah Lot. Ce site hyper touristique - car noir de monde - est composé de 2 promontoires de roche noire (toujours dû aux volcans) découpés par l'érosion de la mer. Heureusement, il ne pleut plus ! On aurait dû le visiter au soleil couchant malheureusement c'est encore trop nuageux. Dans l'eau on voit des surfeurs qui s'essaient dans les vagues. Sur la plage des mariés se font prendre en photo et sur la gauche entre les flaques laissés par la marée, les touristes japonais, australiens... font des selfies ! Pendant ce temps, dans le temple des balinais en cérémonie imperturbables montent les escaliers pour leurs offices !

Ainsi s'achève une journée bien humide mais bien remplie !